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Tsinda @ Le Vieux Léon

Last Friday, I attended Tsinda Dia Massengo’s show at the charming bistrot near Les Halles. Having collaborated with some of my favorite musicians around Paris (DJ Julien Lebrun, Ours and DjeuhDjoah) in the past, I was sure his live performance would be worthwhile.

Vendredi dernier, j’ai assisté au concert de Tsinda Dia Massengo
dans un bistrot charmant près des Halles. Comme il avait collaboré avec quelques-uns de mes musiciens préférés de Paris (DJ Julien Lebrun et DjeuhDjoah) dans le passé, j’étais sure que son show live en vaudrait la peine.

Although the audience seemed to take its time arriving, Tsinda seemed to take it in stride with his quick witted quips to the audience about the show and music. The three piece band made up of an electric guitarist, a saxophonist and Tsinda playing an acoustic guitar and percussion showed potential to be a strong Folk acoustic band with tender lyrics inspired most often by the opposite sex. Pretty girls seemed to be his a very apparent weakness as he improvised several instances of flirting into the show. This almost detracted from an otherwise loose jam session style performance, and yet could have gone much further performance-wise on the same themes.

Bien que le public semblait prendre son temps à arriver, Tsinda a bien prouvé son sens de l’humour en faisant des mots d’esprit inspirés par le concert et sa musique. Son trio comprend un guitariste électrique, et un saxophoniste alto ténor ainsi que lui sur la guitare et les percussions. Dans l’ensemble leur potentiel était prometteur, tout en s’inspirant souvent d’ histoires d’amour et notamment de femmes. Trop draguer les jolies filles était presque le seul défaut de ses improvisations au cours du concert au style jam-session décontracté.

Tsinda will be recording an idependently produced album in time for the fall when he’ll have more shows and a bigger band. Doing so will most likely help tighten up the loose edges of Friday night’s show and help elevate Tsinda’s musical profile on the Afropean folk acoustic sphere now made popular by Spleen and Tété.

Tsinda s’apprête à enregistrer son propre album indépendent pour la rentrée et compte jouer plus souvent avec d’avantage de musiciens. Ce qui , à mon avis, l’ aiderait à peaufiner les éléments encore trop crus de son show de vendredi, et a le placer musicalement à la hauteur de la scène Afropéene folk acoustique tels que les chefs de files Spleen et Tété.

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La Glue @ Espace B

At first glance La Glue looked like a motley crew given the varied clothing styles of each member. The keyboard player in a suit hiding a shiny shirt, the guitarist wearing the shirt of a faux prison inmate and the bassist in a basic long sleeved shirt and jeans. The eight piece band played to an underattened house as if it were a full Friday night venue rather than a casual Wednesday night for good friends who heard about the show through word of mouth.

A premiere vue, La Glue resemblerait à un groupe hétéroclite avec le style vestiaire varié de chaque membre. Le claviste en tailleur qui cachait une chemise brillante, un guitariste vêtu d’ une chemise de faux prisonier, alors que le bassiste était en t-shirt à manches longues et en jeans. Le groupe de huit musiciens a joué en concert devant un petit public comme s’il jouait un vendredi soir en salle complet et non pas pour leur bons amis prevenus par de bouche à l’oreille.

Without knowing much about them, I notiched the band bills itself as a jazz, funk band, but there was a pleasantly surprising amount of Ska-influenced music played too. Their interpretation of jazz easily bordered on rock with the rich guitar solos of the lead singer/ guitarist Died Combrouze. Overall the ska-influenced moments were the most fun and so rarely performed in Paris. I left the concert eager to hear more.

Sans les connaître, j’ai remarqué que le groupe se présentait comme un groupe de jazz/ funk, mais à ma grande surprise ils jouaient beaucoup de musique aussi influencée par le Ska. Leur interpretation de jazz a facilement débordé sur un ton rock avec des solos en guitaire très riches du chanteur/ guitariste Died Cambrouze. En tout, les meilleurs moments étaient ceux du Ska ce qui sont rarement presentés à Paris. J’ai quitté le concert en voulant entendre d’avantage.

Guillaume Honoré opened the show with a surprisingly soulful acouostic sound. Although he usually plays with his band, he relied on his acoustic guitar and expermented with beatboxing and scat recorded on stage as he sang melodic fun, little French pop songs.

Guillaume Honoré
a fait la première partie avec un soupçon de soul inattendu sur sa musique acoustique. Sans le groupe qui l’accompagne habituellement,, il s’est contenté de sa guitare en expérimentant avec le beatbox et le scat enregistré sur scène tout en chantant ses morceaux originaux et chaloupé de la chanson française.

La Glue will be performing at Funkhome Fullmoon Festival at Glazart on June 28th.
La Glue joueront à Funkhome Fullmoon Festival à Glazart le 28 juin.

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Paris Shuffle: Montel

Until now, Montel, a French electro/hip-hop artist’s biggest claim to fame was a track called « Disco King » on Loik Dury’s Les Poupées Russes (Russian Dolls) soundtrack, back in 2005. A video game translator by day whose been dabbling with electro/hip-hop/pop music since his teens, Montel just released his first CD, Dans Mes Rêves (In My Dreams) on Discordian Records out of Grenoble. I saw him perform for the first time last winter, and recently saw his last Paris show with electro/experimental composer/keyboardist Daahood at Kitch’up near uber-touristy Montmarte. The lanky duo make for unassuming electro/hip-hop/ maestros who seem at ease mixing classic street beats with contemporary pop sounds in both French and English.

Jusqu’à présent, Montel, un artiste français d’electro/hip-hop a pu revendiquer une certaine celebrité avec un morceau « Disco King » sur la BO de Loik Dury pour le film Les Poupées Russes en 2005. Un traducteur de jeux-video le jour qui bidouillait dans des sons electro/hip-hop/pop depuis son adolesence, Montel vient de sortir son premier CD, Dans Mes Rêves/ Discordian Records de Grenoble. Je l’ai vu jouer pour la première fois l’hiver dernier et plus récemment avec le compositeur/pianiste electro/experimental Daahood à Kitch’up dans le quartier archi-touristique de Montmartre. Le duo dégingandé vont vers des maestros d’electro/hip-hop sans prétention et paraissent à l’aise en mixant des incontunrnables des rythmes urbains avec une musique pop contemporaine.

l_cdc38116b0b9a0fca8f620d662d7b3b1.gifLast spring, Montel very coyly made select mp3s of his CD available through a DIY email sign-up campaign on his official website in advance of the album’s street date. His album is on sale online DRM-free through FNAC and Indie Music Shop. Montel also seems to make good use of his online time with a recent virtual collaboration of one-offs with long lost pals overseas for his almost 9000 Myspace fans.

Au printemps dernier, Montel a décliné avec un air de saint nitouche quelques mp3s de son album en avant première avec sa propre petite campagne faite maison d’inscriptions par email depuis son site internet officiel. Son CD est en vente sans DRM à la FNAC et l’Indie Music Shop. Montel semble bien gerer son temps en ligne sur une récente collaboration avec de vieux potes retrouvés à l’étranger pour des morceaux inédits en écoute actuellement auprès de presque 9000 de ses fans de Myspace.

With some respectable ‘zine reviews (Sugar Magazine, Trax), Montel is progressively building a grassroots buzz that will hopefully help bring more fans out to his upcoming show at an understated hipster joint, Nouveau Casino in Paris 11è on Saturday, August 18.

Avec quelques chroniques respectables dans des magzines niches (Sugar Magazine, Trax), Montel crée progressivement la base d’un buzz qui pourrait encourager d’avantage de ces fans de venir le voir à son prochain concert samedi le 18 août, au Nouveau Casino, une salle branchée mais modérée dans Paris 11è.

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Mike Ibrahim @ L’Archipel

After missing a few of his previous shows, I was finally able to catch the tail end of Mike Ibrahim’s performance a few weeks ago at L’Archipel. As a guitarist, and singer/songwriter, Mike is a capable musician who sings soothing French soul acoustic tunes well enough to seduce a stoic audience. With caramel-smooth skin, chiseled good looks and other marketable qualities , Mike and his 3-person band can easily afford to take more chances to rise above the musical fray.

Mike and New York based singer/songwriter, Nojj recently collaborated on a single « Spring Rain », available exclusively on Myspace. Mike is currently unsigned and is working on a debut CD set to hit the streets in September 2007.

L’Archipel is a quaint little concert hall that doubles as an arthouse indie movie theater. An off-the-radar venue in Paris 10è worth checking out for its varied selection of music and film.

mikei.jpgAprès avoir raté ses concerts précedents, j’ai eu enfin l’occasion de voir la fin du concert de Mike Ibrahim il y a quelques semaines à L’Archipel. En tant que guitariste et chanteur/compositeur, Mike est un bon musicien qui interprète de douces chansons acoustiques en français qui pourraient séduire même un public stoique. Avec sa peau veloutée comme du caramel, un beau visage anguleux, et d’autres atouts prêts à être commercialisés, Mike et son trio peuvent déjà commencer à tenter des risques pour être en avance de la melée soul/acoustique.

Mike et Nojj, un chanteur/compositeur basé à NYC ont récemment collaboré sur un morceau « Spring Rain » disponible en exclusivité sur Myspace. Mike est actuellement non-signé, mais travaille sur son premier CD dont sa sortie est prévue pour la rentrée 2007.

L’Archipel est à la fois une petite salle de concert viellotte et une salle de cinéma indé. Un endroit hors piste dans Paris 10è, mais fréquentable pour sa sélection éclectique de la culture parisienne.

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Sandra Nkaké @ New Morning

It’s funny Sandra, a fellow blogger, and I have been playing email tag for a couple of months now. Havinglibe_sandra.jpg seen her numerous guest appearances with Allonymous , and Frank Biyong, I was intrigued enough by her artistry to get to know more about her. Like my own mother, a clean-shaven Sandra chided me on my big hair, when we actually met for the first time at Lisa Spada’s Soulissime concert on June 9th at Canal Opus. What follows is a rhetorical piece that I feel best summarizes my thoughts on Sandra, and what I hope will be her long and fruitful career as an international entertainer.

C’est marrant, cela fait quelques mois que Sandra (aussi une bloggeuse) et moi s’échangeons des emails. Ayant vu ses nombreuses apparitions sur scène avec Allonymous et Frank Biyong, j’étais assez intriguée par son art que je voulais la mieux connaitre. Comme ma mère, Sandra, chauve, m’a grondée pour mes gros cheveux, lorsque nous nous avons pris rendez-vous pour la première fois au concert de Soulissime avec Lisa Spada le 9 juin à Canal Opus. Le texte qui suit est un exercise de style qui résume mes réflexions sur Sandra et ce que j’espère sera une longue carrière pleine de succès en tant que chanteuse/comédienne intérnationale.

Open Letter to Ms. Sandra Nkaké’s future record label
Lettre ouverte à la future maison de disque de Mme.
Sandra Nkaké.

Dear Sir or Madam:
Madame, Monsieur,

I am writing out of concern and respect for the fiercely sophisticated and talented unsigned singer/songwriter/actress, Ms. Sandra Nkaké (pronounced ENKAHKAY). A few months ago, I came across small animated.gifs promoting the Radio Nova hit single “Sex Friend” produced by respected Blue Note Records musician Booster, with Sandra as lead vocalist. While the song speaks volumes to the commonplace commitment shy tactics employed by many westernized young urban adults. The online promotion of the song compels me to question whether or not Paris’ new diva in the making is getting her fair shake.

Je me permets de vous écrire pour exprimer mon respect sur l’affaire de la talentuese et sophistiquée chanteuse/parolière/comédienne, Mme. Sandra Nkaké. Il y a quelques mois, j’ai remarqué des petits .gifs animés pour promouvoir le tube de Radio Nova, « Sex Friend » produit par le musicien respecté de Blue Note Records, Booster, avec Sandra comme la chanteuse principale. Alors que la chanson est un temoignage du comportament courant des jeunes occidentaux frilleux aux engagements amoureux, la promotion en ligne de cette chanson me force à poser la question : la nouvelle diva en herbe serait-elle justement representée pour son œuvre?

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It’s no secret Sandra, French-Cameroonian, is distinguishing herself from other soul singers around the capital with her fearlessly sexy, and at times politically outspoken performances. She easily entices her audience with her wide-ranging vocal abilities, with the concert at New Morning last week being no exception. Sandra’s energy onstage was infectious, never limiting herself to singing exclusively in one language even in the same song. Her acting background was so transparent, with each movement perfectly articulated with the rhythmic and bass-heavy music of her backing band. Sandra continually challenges herself by collaborating with edgy, and even experimental musicians such as Ji Mob (the night’s first act), helping take her rich soul-funk sound to the next level.

Ce n’est pas un secret que Sandra, franco-camerounaise, se distingue des autres chanteurs de soul de la Capitale avec ses intérpretations à la fois couragueseument sexy et contestataires. Elle séduit facilement son public avec la richesse de sa voix, et son concert à New Morning n’était pas l’exception. Son dynamisme sur scène est contagieux, ne se limitant pas à chanter en une seule langue, dans la même chanson. Sa formation théâtrale est transparente, chaque geste étant parfaitement articulé au son de la musique bourée de bass et rythme de ses musiciens. Sandra se défit toujours en s’associant avec des collaborateurs tranchants et experimentaux, comme Ji Mob (le premier groupe sur scène ce soir-là), qui l’aident à élever sa musique soul-funk à un autre registre.

boosterv2.jpgNow with all of these elements working overwhelmingly in her favor, my question is: Why was the “Sex Friend” single promoted with a white woman’s face, despite the fact that Sandra is to put it mildly, statuesque? Having developed new media marketing campaigns for major-label artists, I think using Sandra’s image could have inspired more sophisticated and original marketing come-ons, than those of the clichéd airbrushed whiteface actually used.

Or, avec tous ces éléments qui marchent largement en sa faveur, je pose la question suivante : « Pourquoi le morceau « Sex Friend » a-t-il été promu avec le visage d’une femme blanche, alors que Sandra est loin d’être légèrment moche ? » Ayant developpé des campagnes de marketing en ligne pour des artistes signés aux grandes maisons de disques, je pense que l’image de Sandra aurait pu inspirer des avances de marketing plus sophistiquées et originales, que celles du cliché de ce visage blanc retouché.

Although Sandra is in a committed relationship and a mother of two, the song could have been used to spark any number of discussions with folks worldwide on any number of issues related to health and sexuality. Without perpetuating the myth of the oversexed black temptress, the song could have easily been used as a safe-sex anthem to promote responsibility and safe sex in Africa, for example, where sexual empowerment among women of color remains an anamoly. Just an idea…

Même si Sandra est en couple avec deux enfants, la chanson aurait pu susciter un débat mondial sur pleins de sujets liés à la santé publique et la sexualité. Sans pérpetuer le mythe de la tentatrice nymphomane noire, la chanson pourrait être utitlisée comme le générique d’une campagne pour sensibliser un public africain, par exemple sur les rapports sexuels protegés, où l’autonomisation feminine encore très tabou. Juste une idée…

When I asked Sandra about the image, she mentioned it had happened so quickly, that it was already beyond her. For me, however, it conjured up notorious incidents in popular American musical history of Martha Wash’s face being censored for her being overweight; or worse still, Elvis Presley’s chart topping success with “Hound Dog”, originally penned by the blues-woman Big Mama Thornton, who died in obscurity.

Lorsque j’ai questionné Sandra sur cette image, elle m’a confiée que cela s’etait tellement vite passé, ça l’avait dépassé. Pour moi, cependant, cette image m’a evoqué la triste notorieté dans l’histoire musicale américaine de l’image de Martha Wash censurée pour son obèsité. Ou encore pire, le succès d’Elvis Presley avec «Hound Dog », composé à l’origine par la blues-woman, Big Mama Thornton, qui a disparu en obscurité.

With my eyebrow half-cocked, I hope that Sandra’s future label- as she is still a free agent-doesn’t shy away from marketing her in all of her glory. I implore them to not just capitalize on adolescent sex appeal that made Britney Spears a pop idol, or pigeon hole her into the respectable irrelevance of Des’ree. Sandra is a multi-faceted performer who deserves to be marketed internationally as a sexually empowered woman with elegance, intelligence and vocal chops to match, who just happens to be black.

Avec un œil de loucheur, j’espère que la future maison de disque de Sandra, comme elle est pour le moment, non signée, n’aurait pas peur de la commercialiser dans toute sa gloire. Je les implorerai de ne pas juste exploiter l’attrait adolescent qui a vu la montée fulgurante de Britney Spears, ou pire encore la caser vers l’absence respectable de Des’ree. Sandra est une interprète qui merite d’être promue à l’échelle internationale non seulement en tant que femme autonomisée, élégante, et intelligente, mais aussi en tant que chanteuse hors norme qui est juste comme par hasard noire.

Sincerely,
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.

Alva,
Editor-in-Chief/Translator, Parisnoiresurblanc.com
Executive Producer, Head of Production + Communication, Excuse My French
Rédactrice en chef/ traductrice, Parisnoiresurblanc.com
Productrice exécutive, Responsable Production + Communication, Excuse My French

Avis aux concernés: Une interview avec Sandra sur TV5 est aussi à votre disposition en cliquant ce lien ci.

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Par Avion: Antibalas @ New Morning

I really should not have to school you folks on the fine musicality of Brooklyn-based afro-beat band, Antibalas. Luckily last-minute tickets surfaced and I was able to attend the show at New Morning May 29th. Even though the majority of the band members looked like they cross the East River on the L-train and shop at Beacon’s Closet, they seriously play like they are direct from Lagos.

Ce n’est pas à moi de vous éduquer sur la bonne musicalité du groupe d’afro-beat,
Antibalas, basé à Brooklyn. Heureusement, à la dernière minute des places de concert ont fait surface ce qui m’a permis d’ assister au concert au New Morning le 29 mai dernier. Même si la plupart des musiciens avaient l’air de traverser l’East River sur la ligne L et d’acheter leurs fringues à Beacon’s Closet, ils jouaient comme s’ils arrivaient en vol direct de Lagos.

As expected, the music was rhythmic and upbeat, and of course politically relevant. Jibes were made at two of the world’s worst presidents, which, to me, seemed to help the American performers level the playing field with the French crowd. Still despite pessimistic politics, the crowd was a direct reflection of the band’s high energy show, with shiny, happy people dancing to the afro-funky beat.

Comme de raison, la musique était rythmique et levée, mais surtout contestataire. Les deux présidents les plus pires du monde etaient la cible des quolibets, ce qui a bien aidé les musiciens américains à être au niveau de leur public français, à mon avis. Malgré le pessimisme de la politique, le public reflétait le dynamisme du groupe, avec des gens joyeux et scintillants qui dansaient aux rythmes afro-funky.

After the concert, I touched base with tenor sax player, Stuart Bogie, who gave it his all that night. He alluded to an interesting issue that seems to be of universal concern to young musicians these days: unemployment. Later, I chatted with baritone sax player, Martin Perna (pronounced Marteen, Spanish-style) who went into greater detail about the plight of NYC indie artists. The Austin-based musician confirmed what my college friend Kasmore has been telling me about how folks are running scared in the face of an increasingly corporatized NYC. Martin made the conscious decision to leave the urban grind for Mexico and now Austin, where professional musicians there have free health-insurance. So rare, but much needed for the US (like yesterday!!!!).

Après le concert, j’ai croisé le saxophoniste ténor,
Stuart Bogie
, qui d’ailleurs avait très bien joué ce soir-là. Il s’est exprimé sur un sujet très intéressant concernant tous les jeunes musiciens ces jours-ci: le chômage. Plus tard, j’ai bavardé avec le saxophoniste baryton, Martin Perna (prononcé Martine à l’espagnole), qui a abordé la question des difficultés dont sont affligés les artistes indépendants new-yorkais. Le musicien, basé à Austin, TX, m’a confirmé ce que mon pote de la fac, Kasmore, me racontait récemment. Les artistes sont en cavale face à la ville de NY qui est de plus en plus flambée par le monde des affaires. Martin a consciemment pris la décision de quitter le labeur quotidien urbain pour le Mexique, et maintenant Austin. À la capitale texane, les musiciens professionels ont au moins l’assurance maladie gratuite. Très rare, mais bien nécessaire aux Etats-Unis.

Catch the Antibalas guys as they wrap up their European tour, and head to Canada this summer. Their latest CD, Security, is in stores now.
Ne ratez pas les gars d’Antibalas qui finissent l’étape européenne de leur tournée mondiale avant de jouer au Canada cet été. Leur nouveau CD, Security, est disponible chez les disquaires.

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Ours @ Zèbre de Belleville

oursdraw1.jpgJudging from the music on Ours’ debut album, Mi, I was expecting a straight-laced acoustic set of French folk songs at Tuesday night’s show at the Zèbre de Belleville. I was pleasantly surprised, however, that the singer and his three-piece band openly flirted with hip-hop, jazz and afro-beat rhythms giving his already accessible songs an unexpected edge.

En jugeant la musique sur son premier album Mi du chanteur Ours, je m’attendais à un set de folk français acoustique carré au Zèbre de Belleville mardi soir. J’ai été agréablement surprise d’assister à un concert de ce chanteur et son trio qui pourtant flirtait ouvertement avec des rhytmes de hip-hop, de jazz et d’afro-beat qui rendaient son repertoire déjà accessible encore plus tranchant.

Dressed in his signature white t-shirt with his stage name taped across his chest, Ours impressed a crowd of young franchouillard Parisians who knew enough of the words to his songs to sing along. His songs, all in French, were often inspired by the simplicity of everything from Paris, love, friendship, parties, and oranges. Ours, of course, flipped the script on everyone when he invited singer DjeuhDjoah and acoustic guitarist Tsinda on stage for a song alliterating the letter « S » (« Si, on s’associe viens, on s’assoit sans soucie »)- If memory serves correctly- sung in a casual come-hither fashion. Together, they nicely integrated their funky folk sound with vocalized scratching that would have put many hip-hop DJs to shame.

Vêtu en son t-shirt blanc signature, avec son nom de scène fixé sur sa poitrine avec des bandes adhesives, Ours a impressioné un public de jeunes parisiens franchouillards pour lesquels les paroles de ses chansons etaient tellement bien connues qu’ils les chantaient avec lui. Les sources d’inspiration de ses textes, tous en français, sont inspirés de la vie désinvolte à Paris, l’amour, l’intimité des soirées entre amis, et même les oranges. Avec un coup d’œil coquin, Ours, a renversé la mise-en-scène sur nous tous lorsqu’il a invité le chanteur DjeuhDjoah et le guitariste acoustique Tsinda sur scène. Ensemble, ils ont chanté une chanson employant l’allitération de la lettre « S »(« Si, on s’associe viens, on s’assoit sans souci »)- Si mes souvenirs sont bons- qui intégrait ses sons de folk funk avec des craquements vocaux dignes des meilleurs Djs de hip-hop.

A converted movie-theater, le Zèbre de Belleville regularly welcomes French-singing newcomers of various genres to its intimate concert hall decorated with vintage circus posters and zebra tchotchkies. The ambiance is relaxed kitsch, and for a venue its size, the acoustics can’t be beat.

Un cinoche aménagé, le Zèbre de Belleville est agrémenté par d’affiches anciennes de cirque et de biblelots de zèbre et accueille souvent des jeunes artistes de la chanson française de tout genre. Le Zèbre a une ambiance du kitsch détendu, et pour une salle de sa taille, une acoustique sans pareil.

Ours and his band will be playing at the Zèbre de Belleville May 22 and May 29 at 8pm, before touring across France with singer, Zazie.

Ours et son trio seront en concert au Zèbre de Belleville le 22 et le 29 mai a 20h, avant sa tournée nationale avec Zazie.

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Oxmo Puccino & the Jazz Bastards @ Salle D. Ferry (Nanterre)

943346790_l.jpgWhile they say France is the second largest consumer of rap music after the US, it does not necessarily follow that French hip-hop and rap deserves as wide an audience. Since my return to France in 2004, most hip-hop/rap that I have come accross here shamelessly apes the WORST of American street culture to the point where I can’t take it seriously. Most French rappers toil way too long in the hip-hop tropes of a lazy man (i.e. bling-bling, partying, misogyny, and thugging), without even playing their strongest card, a cartesian education and a direct link to sub-saharan Africa and the Arab World. While all the elements are there : black-blanc-beur disenfranchised youth ; a beautiful, complex, (& musically underrated) Western language ; a rich French musical heritage SCREAMING to be sampled ; and a dizzying array of cultures that could EASILY upstage American white-black-latino-eastcoast-westcoast sensibilities. Only once these elements have been throroughly explored, I believe French rap may then have serious potential to ressurect the entire genre worldwide.

À ce qu’il parait, la France serait le 2e marché de la musique rap après les USA ce qui ne veut pas dire que le rap français mérite un aussi grand public. Depuis mon retour en 2004, la plupart du rap/hip-hop que je croise singe sans la moindre honte le PIRE de la culture urbaine états-unienne à un tel point que j’ai du mal à l’accepter telle quelle. Trop de rappeurs français travaillent trop dur dans les figures de style des fainéants (ex. le bling-bling, la fête, la misogynie, et le hooliganisme), sans jouer leurs cartes les plus fortes (une éducation cartésienne + des liens plus directs avec l’Afrique noire et le monde arabe). Pourtant tous les éléments y sont : des jeunes black-blanc-beur privés de leurs droits civiques ; une langue occidentale à la fois belle et complexe (et surestimée musicalement) ; une riche héritage de la chanson française qui CRIE pour être samplée ; et un étalage de cultures stupéfiant qui pourrait BOULVERSER les traditions typiquement américaines inspirées des sensibilités blanc-noir-latino-Californie-New Yorkaises. Une fois que tous ces éléments seront raffinés, j’estime que le rap français aurait le potentiel de ranimer le genre dans le monde.


My recent trip out to the college-town banlieu of Nanterre, was encouraging and well worth the RER (like Metro North or the LIRR in NYC) ride a few weeks ago, when I got a chance to see rapper Oxmo Puccino and the Jazz Bastards at a small concert venue with my friend G. Malian-born, Oxmo is among a handful of French rappers I can tolerate because he not only raps with a respect for the French language (influences include Belgian singer, and mom’s fave, Jacques Brel and French crooner Charles Aznavour), but he also performs with a capable live jazz band (the Jazz Bastards) on his latest album, Lippoppette Bar. The album tells the the stories of the host of shady characters that Oxmo, as bouncer “Black Popeye”, encounters at a local Parisian bar. Yeah, I know the rapper with jazz band model is nothing new. Like The Roots, the live band adds musical credibility to Oxmo’s unanimously respected gruff n’ tuff vocal delivery.

Mon trajet récent vers la banlieue universitaire de Nanterre, m’a un peu encouragée. Le billet de RER en valait la peine pour aller voir le concert du rappeur Oxmo Puccino and the Jazz Bastards dans une petite salle de concert avec mon pote, G. Né au Mali, Oxmo est un minorité des rappeurs français que je peux supporter parce qu’il respecte, la langue française et joue ses concerts avec un bon petit groupe de jazz (the Jazz Bastards) sur son dernier disque Lippopette Bar. Oxmo joue le rôle d’un videur «Black Popeye» dans un bar parisien et raconte les histoires de ses habitués. Oué, je sais la formule groupe de jazz+ rappeur, a déjà été vu. Cependant, comme les Roots, le jazz-band donne Oxmo une certaine crédibilité à son style bourru et dur à cuire très respecté à la fois par les critiques et son public.

In all fairness, I have similar criticisms of American rap that is crashing and burning as I write. In both countries, artists are often less to blame for the genre’s shortcomings than the industry that binds them. So when many of my US friends ask, «What’s the Paris hip-hop scene like ? » I generally roll my eyes with a sigh and just pray for its speedy recovery. That said, I am open to suggestions and even have a few folks on my radar : slightly subversive, La Rumeur, international hipsters, La Caution, folk hip-hopper/multi-tasker, Spleen, and the funky phrasings of Saian Supa Crew. To be continued…

En toute justesse, j’ai les mêmes critiques du rap américain qui en ce moment s’écrase mortellement. Dans les deux pays, l’industrie musicale est plus reprochable pour la chute du genre plutôt que les artistes eux-mêmes. Lorsque mes amis américains me demandent, «Comment trouves-tu la scène hip-hop à Paris?» Généralement, je roule les yeux avec un soupir et lui souhaite un prompt rétablissement. Cela dit, je reste ouvert à vos suggestions et tiens à vous en citer quelques-uns captés sur mon écran de radar : La Rumeur, pour leurs tendances subversives ;La Caution, des rappeurs un peu branchés malgré eux ; le chanteur polyvalent de folk/hip-hop, Spleen ; et la funky-ttude de Saian Supa Crew. À suivre…

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Soko @ La Flèche d’or

While « Don’t come. It’s over. Take it and deal with it, bitch» might sound like a lyric from a song by your favorite neighborhood rap artist, it’s actually from a song by French up-and-coming folk singer/songwriter Soko.

« Don’t come. It’s over. Take it and deal with it, bitch» pourraient bien être les paroles d’une chanson interprétée par votre rappeur préféré du quartier, mais elles ont été composées par une jeune chanteuse parolière française de folk Soko.

Sokois among the latest crop of French singers who insist on singing in English for better or worse. Atl_3c5d754635649bdc9077fc9bbe6ed791.jpg least, she has the distinction of being recently cited as a rising star by Les Inrockuptibles (a French entertainment magazine similar to Rolling Stone).

Sokofait partie des jeunes chanteurs français qui insistent à chanter en anglais pour le meilleur ou pour le pire. Au moins Soko aurait la distinction d’avoir été nommée une nouvelle tête par Les Inrockuptibles.

At Sunday night’s show (April 29), Soko sang in contemporary song/speak with a woman-child’s voice to sound off on heartbreak and the violence she’d like to inflict on an ex-boyfriend and his new girlfriend. Accompanied by an acoustic guitarist, Soko played a melodica and a xylophone, while singing songs full of vulnerablity. She later flitted into songs of love and yearning (just to let you know she’s not still hung up on that loser ex from the previous song). Overall, her lyrics are accessible, without being overly simplistic and may charm both an English-speaking and French-speaking audience with their directness.

À son concert dimanche soir (le 29 avril), Soko a interprété, ses chansons à moitié parlées d’une voix de femme-fille pour dénoncer ses chagrins d’amours et la violence dont elle rêve de faire à son ex-copain et sa nouvelle copine. Accompagnée par un guitariste acoustique, elle jouait du mélodica et du xylophone avant de se lancer dans des chansons plus fragiles sur l’amour et le désir, pour vous montrer qu’elle n’est pas toujours collée à son connard d’ex de la chanson précédente. En gros, les chansons sont accessibles, sans être trop réductrices et peuvent séduire un public anglophone et francophone par leur franchise.

Soko currently has an EP on sale via her Myspace page, entitled Not Sokute, and will be touring France and Europe through the summer.
Soko vend son EP, Not Sokute, sur sa page de Myspace et sera en tournée en France et en Europe cet été.

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Hindi Zahra @ La Bellevilloise


It is no surprise that Hindi Zahra is developing a solid following around Paris judging from the hipster Paris Djs and musicians who represented in full force at Wednesday night’s show. Although she is unsigned, her tour managers seem to be working overtime to get her some impressive gigs at some of the capital’s best venues alongside some of Paris’ finest musicians. ( She just opened for rapper Oxmo Puccino at La Cigale, as part of the Bose Blue Note Jazz Festival last week.) To her credit, I was much more impressed with Hindi Zahra’s energetic live performance, than the modest samplings of her tracks on Myspace.

Il n’y avait rien d’étonnant à ce que Hindi Zahra développe un grand nombre de disciple à Paris vu les Djs et musiciens branchés qui l’entouraient à son concert mercredi soir. Même sans contrat d’une maison de disque, ses tourneurs semblent travailler dur pour lui décrocher des engagements auprès des meilleurs musiciens parisiens et dans des plus belles salles de la capitale. (Elle vient de jouer en première partie pour rappeur Oxmo Puccino à la Cigale dans le cadre du Bose Blue Note Jazz Festival la semaine dernière.) Il faut porter à son crédit que j’étais plus impressionnée par son dynamisme sur scène que par les quelques morceaux modestes affichés sur son Myspace.

Singing in French, English and Berber (each with authenticity and charm), Hindi, was flanked by good musicieans: an acoustic guitarist and percussionist. Together they pulled off a soulful set of original songs that by the end of the night had the crowd on its feet. Hindi Zahra really takes command of her audience with her glowing stage presence, the sweet simplicity of her voice and an eclectic mix of rootsy soul (for some reason the terms folk and alternative seem too dowdy a description.). My only complaint was that her set was way too short.

En chantant en français, anglais et berbère (chaqune avec authenticité et charme), Hindi a été flanquée par deux bons musiciens: un guitariste acoustique et un percussionniste. Ensemble le trio avait réussi un set aussi plein de soul que le public s’etait levé pour danser vers la fin de la soirée. Hindi a facilement séduit son public avec une bonne présence sur scène, la simple douceur de sa voix et le mélange hétéroclite d’une musique folk altère du soul (les termes folk ou alternatif tout seul me semblent peu élégants comme déscription) Si j’avais une chose a lui reprocher c’étais que son show était un peu trop court.

Her opening acts however left a bit to be desired. The first was an acoustic trio that I honestly had a hard time appreciating. Later the evening’s hostess/singer, Lipi for about 5 minutes, seemed to epitomize everything I hate about the Paris live music scene. That is to say she is among those French singers who fail to master the English language, yet are still brazen enough to use it poorly, in hopes of impressing a French-speaking audience. There were a few songs that were almost passable with backing vocals from Hindi and Cibelle, but I doubt that failed to win her many converts to a performance that seemed largely unpolished. Cibelle later performed one song reminiscent of Feist that showed some promise.

Ses invités, par contre, ont laissé un peu à désirer. Le premier était un trio acoustique que j’avais du mal à apprécier. Après, la présentatrice de la soirée/chanteuse, Lipi, avait été pendant un bon moment, l’exemple parfait de tout ce qui ne va pas dans la scène musicale parisienne. C’est-à-dire, elle figure parmi ces chanteurs français qui ne maîtrisent pas la langue anglaise, et qui cependant osent l’utiliser mal pour impressionner un public francophone. Seulement quelques-unes de ses chansons, (celles avec Hindi et Cibelle en choriste) étaient passables. Mais je doute qu’elle ait pu gagner de nouveaux convertis pour un concert du style je m’en foutiste. Plus tard Cibelle a chanté une chanson prometteuse qui avait de vagues réminiscences de Feist.

Hindi Zahra will be headlining April 18 & 25 at La Bellevilloise in Paris 20è.
Hindi Zahra sera en vedette le 18 et le 25 avril à la Bellevilloise dans Paris 20è.

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