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We Feed the World @ MK2 Cinémas

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Savor the flavor of your favorite foods now, while there is still time. The end is near!

Savourez les goûts de votre nourriture préférée aujourd’hui, lorsqu’il en reste du temps. La fin s’approche !

E., a filmmaker friend, told me he’d just sworn off eating chicken after seeing the new documentary by Erwin Wagenhofer, We Feed the World. My friend G. reaffirmed his faith in vegetarianism shortly after checking it out. Knowing I am still a reluctant omnivore, both encouraged me to see the film by rattling off its most damning revelation.: Although the world has the resources to feed 12 billion (with a « B ») people, children in the third world are litterally being assassinated by our everyday corporate business practices. The alarming accusation is attributed to the UN’s Jean Ziegler. After seeing the film last night, I would personally nominate him as President of the known universe (if ever democracy were widely practiced throughout).

E., un ami cinéaste m’a dit qu’il avait juré de ne plus jamais manger du poulet après avoir vu le nouveau documentaire, We Feed the World/ Le Marché de la Faim par Erwin Wagenhofer. Mon ami, G. a réaffirmé sa foi au végétarisme juste après l’avoir vu. Sachant que je suis encore omnivore à contrecoeur, tous-deux m’ont encouragée à voir le film en débitant sa révélation la plus accablante. : Bien que le monde ait les ressources pour nourrir 12 milliards personnes, les enfants du tiers-monde sont en train de se faire assassiner par les pratiques de nos multinationales au quotidien. Cette déclaration alarmiste est attribuée à Jean Ziegler de l’ONU. Ayant moi-même vu ce film hier soir, je le sélectionnerai comme président de notre Univers connu, (au cas où la démorcratie deviendrait un phénomène mondial).

If you have read, Eric Schlosser’s Fast Food Nation, you will clearly recognize the stomach-turning, money-grubbing tactics practiced by most of the mass-producing foodmakers of the Western world. While the film is more euro-centric in its condemnation of the food industry the message is the same. Almost worse than cigarettes, mass-produced food is more than worthy of its own medical disclaimer. What makes this film compelling is the explicit visual imagery a book just can’t provide, (i.e. live chickens being guillotined, the horrors of industrialised fishing, malnourished children drinking brown water in Brazil.) Don’t even get me started on all of the other negative global implications of mass-produced food. Be thankful I don’t have time to enumerate them all, and just know this film is definitely worth your time and money when it comes to a theater near you.

Si vous avez lu Fast Food Nation par Eric Schlosser, vous reconnaîtriez les tactiques écoeurantes et capitalistes pratiquées par une grande partie de l’industrie agro-alimentaire occidentale. Bien que le film soit plutot eurocentriste par sa condamnation de cette industrie, le message transmis reste le même. Bien pire que des cigarettes, la nourriture preparée en série susciterait bien un avertissement médical. Encore plus choquantes dans le film, sont les images explicites parfois difficiles à transmettre par écrit. (Ex. des poules vivantes passant à la guillotine, les horreurs de l’industrialisation de la pêche, et des enfants malnutris buvant de l’eau brune au Brésil). Je ne voudrais même pas commencer à vous parler de toutes les autres implications négatives de l’industrialisation de l’agroalimentaire. Heureusement pour vous, je n’ai pas le temps de tout énumérer ici, mais sachez juste que ce film mérite bien votre temps et le prix de l’entrée, lorsqu’il sera à l’affiche près de chez vous.

The film debuted at the Toronto Film Festival in 2005, and has been playing in Paris theaters (in German with French subtitles) since the end of April 2007. Check the film website for news on any upcoming US/ UK screenings.

Le film a fait sa première au Festival du Cinéma à Toronto en 2005 et se joue actuellement sur des écrans parisiens (en allemand avec des sous-titres en français) depuis la fin Avril 2007. Pour les informations sur sa première en salle au Royaume-Uni et aux USA, vérifiez le site officiel en allemand et anglais.

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L’Avenir est ailleurs (film) @ Reflets Médicis III, Paris 5è

18736414.jpgL’Avenir est ailleurs (The Future is Elsewhere), a new documentary written and directed by veteran TV journalist, Antoine Leonard-Maestrati, is a timely film on the migration of French West Indians to mainland France now in theatres. Despite some stylistic flaws, the film sheds light on the controversial BUMIDOM office and its practices from 1963-1980.

L’avenir est ailleurs, un nouveau documentaire écrit et réalisé par le journaliste de télé chevronné, Antoine Leonard Maestrati, est un film d’actualité sur les écrans parisiens au sujet de la migration des Antillais vers la métropole. Malgré quelques défauts stylistiques, le film éclaire le BUMIDOM (Le Bureau pour le développement des migrations vers les départements d’outre-mer) et ses mesures controversés de 1963-1980.

Shot in 35 mm film (truly a dying format in the doc world !) the film recounts the stories of French Carribbean luminaries such as writer/statesman Aimé Césaire, soccer star Lilian Thurman and the often overlooked experiences of thousands of French Carribeans and their integration into mainland France.

Filmé en pellicule 35 mm (un format en voie d’extinction dans le monde de docu !), le film présente des temoinages de lumières antillaises telles que l’écrivain/homme politique Aimé Césaire, le grand footballeur Lilian Thurman, et les expériences souvent perdues de milliers d’Antillais de leur intégration en métropole.

The little-known BUMIDOM (Le Bureau pour le développement des migrations vers les départements d’outre-mer= the Office for the Development of Migration from (French) Overseas Departments) was created in 1962 offering these native-born French citizens a one-way ticket to mainland France and employment as housekeepers, postal workers, customs officers, and subway workers. (While these jobs were a step above those offered to French-speaking African immigrants at the time, I could’t help thinking these measures evoke unfortunate stereotypes between «house ni**ers » and « field ni**ers».) Once arrived in mainland France, French Carribbeans faced the same marginalisation and discrimination in their own country, as French-speaking African immigrants from former French colonies. This dichotomy of being both French and Black/Caribbean is apparent even today as new generations of French West Indians born and raised in France struggle to forge an identity in contemporary France.

Le BUMIDOM, méconnu jusqu’à présent, a été crée en 1962 et a offert à ces Français d’outre mer un billet aller simple vers la France, ainsi qu’un travail en tant que femmes de ménages, employés des postes, douaniers, et agents RATP. (Tandis que ces postes étaient bien meilleurs que ceux offerts aux immigrés africains francophones de l’époque, ces mesures, à mon avis, évoquent des stéréotypes regrettables entres les « nègre de maison » et « nègre des champs ») Une fois arrivés à la métropole, les Antillais ont subi les mêmes discriminations et marginalisations que dans leur propre pays ou les immigrés francophones issus des anciens colonies africaines. Cette dichotomie, d’être à la fois français et noir/antillais est apparente même aujourd’hui avec les nouvelles générations d’antillais,nés et élevés à la métropole, qui se battent à forger une identité dans la France contemporaine.

Through classic talking head interviews, and archival footage showing the rarely-seen shantitowns of the French West Indies, the film adequately details the hopes and dreams of those who jumped shores for better or worse. However, the re-enactment segments, featuring a woman receiving her marching orders cross-cut between interviews, I thought, seemed out of place and could have been edited differently to maximse their visual impact.

À travers des interviews du style classique (genre : présentateur de télé) et des images d’archives quasiment inédites des bidonvilles dans les îles Antillaises, le film détaille suffisamment les espoirs et les rêves de ceux qui ont traversé l’Atlantique pour le meilleur et pour le pire. Cependant, les séquences de reproduction de la femme recevant ses ordres, présentées en montage alterné, me semblaient mal placées et auraient pu être mieux montées afin de maximaliser leur impact visuel.

The film is now playing at Reflet Medicis III, 7, rue Champollion 75005 Paris Metro Saint-Michel, Cluny and will be shown at festivals worldwide. There will be Q & As with the filmmakers on Mondays and Thursdays following the 8 :30pm screening.

Le film se joue actuellement au Reflet Médicis III, 7, rue Champollion 75005 Paris Métro : Saint Michel, Cluny et serai présenté aux festivals de film dans le monde entier. Les séances de 20h30 le lundi et le jeudi seront suivies par un débat avec l’équipe du film.

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David Lynch “The Air Is on Fire” @ La Fondation Cartier

en
Okay, I have a confession to make. Although I consider200px-david_lynch_cannesphotocall.jpg
myself to be somewhat of a cinephile, I am not much of a David Lynch fan. Nevertheless, when my friend Fabien invited me to see Lynch’s current exhibit, « The Air is on Fire » at the Fondation Cartier last Sunday, I was curious to see what all the fuss was about .

Now, the Fondation Cartier rivals the Centre Pompidou with often high profile modern art presentations that tend to draw large crowds. I was throughly impressed with the « Pain Couture » exhibit by Jean-Paul Gaultier back in 2004, (JPG created couture fashion from common French baked goods). Anyway, I hadn’t been back since, but figured the hype surrounding the Lynch show had to justify itself somehow.

As expected, there was about a 30-minute wait to get inside. So I finally get in, and well, in three words my impressions of the multi-media show (that included paintings, sketches, photographs, and short films) were : scatalogical, mysoginistic, and violent. None of which are themes that I embrace, but it’s David Lynch, so I kept telling myself, okay, I’ll at least go along for the ride. Furthermore, as we all know, ever the master of provocation, Lynch usually delivers.

Now, I went into the exhibit with an open mind, because well I enjoyed Mulholland Drive and Blue Velvet and do see some artistic merit in Lynch’s œuvre, (although, sorry, I never really got into Twin Peaks). I just have to say I draw the line at paintings that depict, for instance a scene sculpted out of what looked like encrusted feces of a man with a knife aimed at a half-naked woman with even her genitals sculpted for maximum exposure.

The only somewhat redeeming element of this and some of the other paintings was the use of what looked like real clothing tailored to the paintings’ protaganists. This seemed to provide a much needed tactile dimension to the otherwise drab dirtbrown, black color scheme. There were other paintings that depicted the transgendered in violent and narcissistic poses that were equally disturbing using a childish paint quality that makes Basquiat’s work look as precise as Da Vinci’s.

The photographs were passable ; a series of female nudes effectively played with shadow and depth of field. Other photographs were just an excuse to digitally mutilate the female form while again playing on a transgendered theme.

The short animation of one of the episodes of « Dumbland » could have easily been dreamed up by a 10-year-old boy, with its simplistic line drawing of a man repeatedly kicking himself, farting, vomiting and then punching his friends. I didn’t stick around for the rest, but apparently many of the shorts are available online (most likely You-tubable), if you care to check them out.

Lynch’s sketches stood out as the most artistically viable pieces of the entire collection. Using everything from Post-its, paper napkins, to legal and steno pads, Lynch’s improvised doodles seemed inspired even if they were tarnished by penciled in phone numbers of Brandon Tartikoff (former head of NBC, deceased in 1998) among others. You really get a glimpse of the evolution of Lynch’s artistic process, which given its often upredictable results, is fascinating in it of itself.

Incidentally, I must commend La Fondation Cartier for their English translations, which are noticeably better than those at the Centre Pompidou. Not sure if anyone else notices these things, but in comparison with the French text, they read as punchy English and not standard Parisian Chinglish.

The Air Is on Fire will run through May 27, 2007.

fr

Ok, J’ai un aveu à faire. Bien que je me considère plutôt cinéphile, je ne suis pas fan de David Lynch. Néanmoins, après tout le matraquage publicitaire autour de son exposition actuelle « The Air Is on Fire » à la fondation Cartier et sur l’invitation de mon ami Fabien dimanche dernier, j’avais une certaine curiosité de la voir .

Certes, la Fondation Cartier rivalise le Centre Pompidou avec ces présentations de l’art contemporain très en vue qui attirent souvent un grand public. J’avais été très impressionnée par l’expo « Pain Couture » par Jean-Paul Gautier en 2004. (JPG a créé une ligne de couture fait à partir des pains et gâteaux traditionnels.) En tout cas, je ne suis pas retournée depuis et me suis dit le battage devrait pourtant se justifier.

Comme de raison, l’ attente pour y entrer pris une demi-heure. Enfin, j’entre dans l’expo et tout de suite trois mots sont venus à l’esprit pour décrire mes premières impressions de la présentation multi-support : scatalogique, misogyne, et violente. Même si je n’embrasse aucun de ces thèmes, je me suis dit, « Bon, je suis venue juste pour voir. En plus, comme on le sait bien, en tant que maître de la provocation, Lynch devrait l’assurer.

Ayant vu et aimé Mulholland Drive et Blue Velvet, j’avais l’esprit ouvert et j’avais apprécié même certains aspects de l’œuvre de Lynch (quoique, désolée mais, je n’aie jamais trop regardé Twin Peaks). Cependant, je dois dire qu’il y a une limite à tout. Surtout quand il s’agit des tableaux qui illustrent, par exemple, une scène sculptée de ce qui ressemblait aux matières fécales incrustées en forme d’un homme à couteau visant une femme à moitié nue exposant la profondeur de son sexe.

La seule qualité de cette peinture-là et les autres étaient l’utilisation des vêtements sur mesure aux personnages qui donnaient une dimension tactile à sa combinaison de couleurs assez mornes.D’autres tableaux représentaient des personnes transgenres prenant des poses violentes et narcissistes. Ces oeuvres assez troublantes, et peintes avec une telle naïveté que même l’œuvre de Basquiat semble aussi soignée que celle de Da Vinci en comparaison.

Les photographies étaient passables ; une série de nues jouait efficacement avec des ombres et des profondeurs de champs. Mais les autres photos servent plutôt de prétexte pour mutiler numériquement la forme féminine en jouant encore sur le thème des transgenres.

« Dumbland », une série de courts-métrages animés, aurait pu être conçu par un gamin de dix ans avec la simplicité des desseins au trait dont un homme se donne des coups de pieds, pète, vomit et cogne sur ses amis. Pour le reste, je ne les ai pas attendus, mais apparemment ils sont disponibles en ligne (et j’imagine téléchargeable par You-tube), si cela vous dit de les voir.

Les esquisses de Lynch se distinguent comme les œuvres les plus viables artistiquement de toute cette collection. En passant par les supports comme des post-its, des papiers-serviettes ainsi que des blocs-notes de papiers divers, ses gribouillis improvisés semblaient inspirés même s ‘ils étaient ternis par les numéros de téléphone de Brandon Tartikoff (ancien chef de la grande chaîne US, NBC décédé en 1998) parmi d’autres, étaient griffonnées dessus. Même si ce n’est qu’un aperçu de son acheminement artistique, étant donné ses résultats parfois imprévisibles, c’est tout à fait fascinant.

Je note que les traductions du français vers l’anglais de la Fondation Cartier sont louables, et même meilleures que celles du Centre Pompidou. Pas sure, si je ne suis peut-être la seule à l’avoir remarqué, mais vu les textes français à côté, l’anglais se lit d’un style punchy et non pas comme le standard de chinglais parisien.

The Air Is on Fire continuera jusqu’au 27 mai 2007.

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Allonymous @ Le Tryptique

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So here goes the first installment in what I hope will be an ongoing digest of the best live indie music in Paris. I’ll do my best to stay on topic, but bear with me as I get easily distracted by all of the great cultural happenings Paris has to offer.4gnoqpl.jpg

So last night, I saw Allonymous aka Allen Conway at Le Tryptique and was pleasantly surprised by the energy of this emerging American (via Chicago) artist, a rising star on the Paris scene. I first saw Allonymous performing with Tribeqa and Dajla at China Club a few weeks ago, and was impressed with the down-home sensibilty he brought to the show.

Wednesday night, Allonymous and his six-piece band shifted easily from rhythmic spoken word, to funk, with a dash of rock thrown in for good measure. Decked out in red-seamed Xuly-Bet duds, Allonymous energized a sizable crowd of Parisian hipsters with a full-set lasting over an hour of soulful, edgy Rhythm n’ Blues and funk. His spoken word improvisations seemed to get the crowd moving and clearly evoked a young Gil Scott Heron or Sly Stone from back in the day.

The real show stopper was Sandra Nkake, a French-Camerounese singer who sang two duets with Allonymous and whose cheekiness and sophisticated stage presence nearly stole the show. Their soulful exchange was refreshing in its funk/Rn’B authenticity, which is, quite frankly, so hard to find « sans accent » in Paris. What’s more is their Franglais recitatives came off as more organic than gimmicky, which again is the exception and not the norm here. Karl « the Voice », a French soul singer, also stopped by for another harmonious duet that definitely left the crowd wanting more.

fr

Voilà le premier fascicule de ma chronique courante des meilleurs concerts des musiciens indépendants à Paris. Je ferai mon meilleur de ne pas trop m’écarter du sujet principal, mais j’avoue que je suis facilement distraite par tous les bons plans culturels à faire à la capitale.

Hier soir, j’ai vu Allonymous aka Allen Conway au Triptyque qui m’a surprise par son énergie. Ce jeune artiste américain (de Chicago) est une étoile montante sur la scène parisienne . Je l’ai vu pour la première fois avec Tribeqa et Dajla au China Club, il y a quelques semaines et j’étais impressionnée par l’authenticité décontractée qu’il a apporté sur scène.

Mercredi soir, Allonymous et son sextet sont passé facilement du slam rythmique au funk, saupoudré par un peu de rock en prime. Tenu en Xuly-Bet (vite reconnu par sa coutre rouge omniprésente), Allonymous a dynamisé un public assez grand des jeunes branchés parisiens avec des œuvres complètes pendant à peu près une heure pleine de soul funk et Rn’B. Ses slams improvisés ont fait bouger la foule en evoquant un jeune Gil Scott Heron ou Sly Stone d’antan.

La chanteuse franco-camerounaise, Sandra Nkake a failli ravir la vedette avec une présence sur scène à la fois sophistiquée et culottée, avec ses deux chansons en duo avec Allonymous. Leur échange bourré de soul était autant rafraîchissant pour son authenticité pure funky, ce qui est d’ailleurs très difficile de trouver sans accent à Paris. De plus, leur récitatifs franglais étaient reçus plus comme organiques qu’artificiels, ce qui est malheureusement l’exception et non pas la règle à Paname. Karl « the voice » , un chanteur de soul français, a été également invité pour un duo en pleine harmonie qui n’a pas déçu.

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Allonymous
Sandra Nkake
Le Tryptique
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