Once called a “fearless femme C, jazz poet and sexy seductress” by the BBC, Yarah Bravo, and her husband, the much respected DJ Vadim just wrapped up some Paris gigs at Nouveau Casino and KUBE Hotel last weekend that I wish I could have seen. After hearing all the hype and then music about this international hip-hop duo, I knew the recent shows would have been well worth your time and mine. Having performed with everyone from the Roots, Mike Ladd, TTC, and Talib Kwali, Yarah also performs as part of the group One Self (Ninja Tune) with Vadim and Blu Rum 13, and as a solo artist. Yarah, a tireless performer and self-promoter, took time out of her globe-trotting schedule to answer my questions about the state of female hip-hop, and her continuous rise to the top. Check it…
Parisnoiresurblanc.com: There seems to be so few female rappers out there today. Why do you think this is and what do you think needs to be done to nurture the next generation of female MCs?
Yarah Bravo: when i was growing up i looked up to MC Lyte and L-Boogie. It only takes one girl to inspire many. One of the most beautiful things for me as an artist is when girls, especially younger girls, tell me i inspired them to start rapping. or inspired them to make music. Or they see me on stage, and they feel proud and say “i can do this too”. What more can i ask for? that’s a planted seed for a future generation right there…and i ain’t even old hahahaha. I think too many women in hip hop either act like dudes or complete sluts. How about just being human. this music is for everybody. i’m very confident in my femininity. And i dont feel intimidated by other men in the business . i know what i bring to the table is unique.
Yarah B.: There’s a bunch of people i haven’t performed with. but to be honest, my goal right now is push myself to the point where people want to perform with me, and not the other way around. I have sooooo many ideas that right now
Yarah B.: Everyone has their own journey to fulfil. my journey is not the same as an other artists journey.
PNSB: You’re based in London and I am sure you are down with some eclectic music crowds there. If you could put on a show and VIP after-party who would you invite to perform and check out your show?
Yarah B.: well i’m not really based anywhere. i got a place in London, but i’m barely there. i’ve spent the last couple of months in Berlin and around Europe. And I’m off to America in the spring. i pick up good music everywhere i go. but i have to admit that the bassier it is ..the better!
Yarah B. : well it took me about 10 years to write a song of mine called “freedom fighters” just because i felt i could never capture or give justice to how my parents story truly effected me. i know i am extremely lucky to be alive, and to grow up in a society where i felt safe. this is not to be taken for granted when the majority of the worlds population live below the poverty line.
Nommée “ FemmeC” (MC au feminin) sans peur, poète de jazz et séductrice sexy,” par le BBC, Yarah Bravo et son mari le très respecte DJ Vadim vient de compléter une mini-tournee parisienne au Nouveau Casino et au KUBE Hôtel la semaine dernière que je rêvais de pouvoir voir. Après avoir entendu le hype et puis la musique de ce duo de hip hop international, je savais que leurs concerts récents en vaudraient la peine pour vous et moi. Ayant joue avec tout le monde de étais, Mike Ladd, TTC a Talim Kwali, Yarah fait aussi partie du group One Self (Ninja Tune) avec Vadim et Blu Rum 13, ainsi que son acte solo. Yarah, un artiste non-stop qui sait bien se vanter, a trouvé le temps dans planning charge de voyage pour répondre a mes question sur l’état du hip hop au féminin son ascension vers le haut. Lisez la suite…
Parisnoiresurblanc.com : La scène hip hop semble manquer des rappeuses aujourd’hui. Pourquoi pensez-vous qu’il en soit ainsi et comment pourrons-nous pour nourrir la nouvelle vague des “FemmeCs”?
Yarah Bravo : Lorsque j’étais petite, j’ai admiré MC Lyte et L-Boogie. Il n’en faut qu’une pour inspirer d’autres filles. Une des plus belles choses en tant qu’artiste est de m’entendre dire par des filles, surtout des jeunes filles, que je les ai inspirées a scène ou faire de la musique. Parfois, elles me voient sur scène et elles déclarent avec fierté: “Je peux être comme elle!” J’en suis comble. C’est une graine plantée pour la génération de l’avenir-là. Et je ne suis même pas vielle…Haha. Je pense trop de filles dans le hip-hop sont soit trop masculines soit des vraies salopes. Et pourquoi ne pas êtres simplement humains? Cette musique est pour tout le monde.J’ai confiance en ma femininité et je ne suis pas intimidée par d’autres hommes dans l’industrie. Je sais que mon apport est unique.
Yarah B. :Il y a beaucoup de gens avec qui je n’ai jamais joue, mais a vrai dire, mon objectif maintenant est de m’avancer jusqu’au point ou les gens souhaiteraient jouer avec moi, et pas l’inverse. J’ai un taaaaaaaaaaaaaaaaassssssssss d’idées en ce moment.
PNSB: Vous avez joué avec tout le monde de Manu Chao à Grand Master Flash aux Roots, avec qui aimeriez-vous jouer mais avec qui vous ne l’avez pas encore fait?
Yarah B: Je voudrais juste me concentrer sur mes concerts et sur les gens avec qui je choisis de m’entourer.
PNSB: Comment avez-vous commence et quels conseils donneriez-vous aux jeunes artistes de hip hop?
Yarah B: Chacun parcours son chemin. Le mien est différent des autres. Je ne veux pas que les gens échouent en prenant le chemin que j’ai pris. J’ai abandonné mes études pour poursuivre l’école de la vie un peu tôt. N’ayant jamais regarde derrière moi, je me suis acheté un billet aller simple. Bien que je sois toujours presse, je suis ma propre patronne!
PNSB: Vous êtes basée à Londres et je suis sure que vous êtes fan des publics hétéroclites là-bas. Si vous pourriez monter un spectacle et ce qui suit, qui inviteriez-vous à jouer et assister a votre concert?
Yarah B: En effet, Je suis ne basée nulle part. J’ai un appartement à Londres, mais je n’y demeure jamais. J’ai vécu les derniers mois à Berlin et un peu partout en Europe. Je serai en Amérique au printemps. Je trouve de la bonne musique partout ou je me rends et j’avoue que plus il y a de la basse, plus cela me plait.
PNSB: J’ai lu que vos parents avaient été activistes en Amérique du Sud et qu’ils se sont ensuite installés en Suède où vous êtes née. Leur engagement a-t-il influencé votre musique? Si oui, comment?
Yarah B: Et bien, cela ma pris 10 ans pour écrire une de mes chansons intitulée “Freedom Fighters” simplement parce que, je ne pensais pas pouvoir rendre justice à l’histoire de mes parents, tant elle m’avait touchée. Je sais que j’ai beaucoup de chance d’être en vie et de grandir dans une société où je me sens en sécurité. Je ne présume rien alors que la plupart du monde habitent en dessous du seuil de pauvreté.
I am in love with your blog.
I wish I could have stayed in Paris long enough to touch the pulse of its music and culture. I only studied there briefly.
I’m really looking forward to meeting you at J-school.